Prieuré Médiéval de Mennetou sur Cher
  • Accueil
  • Monestellum et le Prieuré des Bénédictines
  • Seigneuries et Prieures
  • Abbaye de Beaumont les Tours
  • La cité médievale en photos
  • Sologne
  • Bâtiment classé monument historique
  • Crédits
    • Liens
  • Association Les Médiévales de Mennetou
  • Blogue

Seigneurs de Mennetou
Prieures du XIIe siècle au XVIIIe siècle

Au tournant du XIIe siècle, à la naissance des premiers monastères cisterciens, le monachisme féminin a déjà une riche histoire. L’archéologie permet d’observer de près ces pratiques, leurs évolutions et leurs transmissions d’un chantier à un autre. Du renouveau érémitique et monastique, les femmes, volontairement ou non, se rassemblent en communautés d’orantes, parfois à proximité des nouveaux établissements masculins. Si les moines blancs sont réputés peu ouverts aux aspirations spirituelles féminines, les moniales sont pourtant bien présentes dans l’Ordre au XIIIe siècle, ne serait-ce que par les récriminations du Chapitre général contre leurs « prétentions ».
Photo
Malgré les réticences initiales, dès les origines de l’ordre, il faut songer à accueillir épouses, sœurs ou filles des convertis, d’où la fondation du prieuré de Jully, dépendance de Molesme approuvée en 1118 par l’évêque de Langres, Joceran de Brancion, puis du Tart, à proximité de Cîteaux, vers 1125 et peut-être avant. Sans être à proprement parler cistercienne au départ, cette dernière communauté, puis ses « filles », adopte les usages cisterciens. Le futur saint Bernard demanda au Comte de Bar sur Seine son château de Jully pour accueillir les épouses et les filles, nobles pour la plupart, entrant en religion. Le Comte offrit alors Jully à l'abbaye de Molesme.
Le prieuré de Jully fonctionna sous la règle bénédictine, Elisabeth, femme de Guy, frère aîné de Bernard en fut la
première prieure. En 1124,  Hombeline sœur de Bernard, entra à son tour en religion, après son père et tous ses frères, et devint la seconde prieure de Jully (source Claude Garino).

Ainsi au cours du XIIe siècle, les monastères féminins restent à l’écart de l’ordre, mais à partir de 1213, moment où leur existence est officiellement acceptée, le nombre de fondations et d’incorporation dépasse celui des monastères d’hommes, au point que le Chapitre général* tente à plusieurs reprises d’endiguer le flot.
*le chapitre général cistercien désigne à la fois le chapitre général de l'ordre cistercien d'avant la Révolution française, et les chapitres des ordres et congrégations qui en sont issus. Dans tous les cas, il s'agit de l'instance suprême de gouvernement de l'Ordre.

Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux (1090 ou 1091, château de Fontaine-lès-Dijon (Dijon) – † 20 août 1153, abbaye de Clairvaux, est un moine français, réformateur de la vie religieuse.
​Directeur de conscience et important promoteur de l'ordre cistercien (ou ordre de Cîteaux), il recherche par amour du Christ la mortification la plus dure. Bernard fait preuve, toute sa vie, d'une activité inlassable pour instruire ses moines de Clairvaux, pour émouvoir et entraîner les foules, pour allier son ordre avec la papauté et pour élaborer une idéologie militante que son ordre et toute l'église catholique mettront en œuvre. C'est aussi un conservateur, qui réagit contre les mutations et les excès de son époque (la « renaissance du XIIe siècle »), marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique. Il joue un rôle dans la transposition de la croisade en guerre sainte contre les cathares. Mort en 1153, il est canonisé dès 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux. Il est déclaré docteur de l'Église en 1830 par Pie VIII.

Seigneuries Vierzon/Mennetou sur Cher
Au cours du XIIe siècle, on note l'apparition d'un certain nombre de villages qui ont leur propre statut et dont les habitants connaissent les limites de leurs obligations. Les paysans de ces villages sont rarement à l'origine des privilèges dont ils jouissent. Ce sont les seigneurs qui ont jugé nécessaire de fixer leurs droits. Chacun des seigneurs pour faire respecter ses propres droits est amené à préciser ce qui revient et ce qui appartient à son partenaire. Du même coup, sans le vouloir, l'un et l'autre, précisent les corvées, les redevances, les servitudes que sont tenus de rendre les habitants du village. Ils mettent ainsi fin à l'imprécision des coutumes et des exactions. Exemple, les accords qui ont été conclus entre les religieuses de Beaumont les Tours et le seigneur de Vierzon pour Mennetou sur cher. Ou, Humbaud II, seigneur de Vierzon, qui renonça à toutes ses dignités et à tous ses biens pour se faire moine. Le cartulaire de Vierzon ne contient aucune trace de terres données à l'abbaye. Les différents seigneurs nourrissaient les mêmes sentiments à l'égard de l'église. Ils estimaient que de larges donations à des établissements religieux étaient le meilleur moyen d'assurer leur salut éternel.
Les droits du seigneur s'étend aussi aux taxes indirectes qui frappent le commerce. Souvent péages et tonlieux* sont abolis. On admet aussi que paysans et artisans peuvent quitter leur village pour se rendre à un marché. Mais les banalités subsistent parfois. Il existe des fours et des moulins banaux à Mennetou et les habitants doivent les utiliser. A Mennetou, le seigneur se réserve le droit d'établir des étals de boucherie qu'il louerait. Le banvin, le monopole de la vente du vin (1) du seigneur est maintenu presque partout. Les habitants ne sont pas tenus d'aider leur seigneur, le sire de Vierzon, mais ils le doivent si une de ces forteresses a été complètement détruite au cours d'une guerre. Dans quelques cas exceptionnels le seigneur peut imposer du bourg une aide mais il s'agit de cas limités dans les chartes de franchise. On retrouve le départ du seigneur pour la croisade, mariage de sa fille aînée, rachat du seigneur si il est fait prisonnier.
Les habitants de Mennetou devaient barrer les vallées du Cher et de l'Arnon, voies d'invasions de la Seigneurie de Vierzon. Malgré la franchise, les habitants continuent à être soumis de la chevauchée* et de l'expédition*. Les Monestois sont astreints au service de garde sur les remparts de leur ville. Ils sont probablement les seuls en Berry à devoir posséder et maintenir en état tout un équipement de guerrier. Des Armures, des jambières, des casques de fer et des lances. Les hommes les plus riches doivent posséder un haubert et un Haubergeon.
Extrait:
"Dans son Traité du franc-alleu, chapitre XVI, La Thaumassière dit que Guillaume II et Hervé III, sires de Vierzon, ont obligé leurs hommes de Mennetou-sur-Cher à payer par an cinq sous sur chaque hébergement ou maison et la cense sur leurs terres, ainsi qu'ils la payaient avant leur affranchissement de 1269 ; Hervé III, aux termes de cette charte, déclare que le Conseil de la ville ou son administration appartient aux habitants ; mais tous, ajoute-t-il, viendront avec moi ou mon lieutenant aux expéditions et chevauchées partout où je voudrai, aussitôt qu'ils auront été avertis ; ceux qui possèderont 20 livres ou plus de mobilier se muniront d'un haubert, d'un haubergeon, d'un chapeau de fer et d'une lance ; ceux qui possèderont moins, auront un gambais (ou plastron d'étoffe), un chapeau de fer et une lance ; si quelques-uns prétendaient qu'ils ne peuvent se procurer ces armes, ils se soumettront au jugement de quatre bourgeois qui ont en main les affaires de la ville, et on les aidera à se les procurer."
La redevance globale portant sur l'ensemble de la population, mais beaucoup plus souvent, chaque chef de famille était taxé selon l'importance de sa fortune. Ces redevances étaient perçus par des agents seigneuriaux. A Mennetou, ils étaient douze sur qui reposait le conseil et le respect de la ville. A leur entrée en charge ils devaient jurer de "conserver de bonne foi les franchises et les coutumes de la ville".

*Tonlieux, impôt ou taxe que l'on percevait au Moyen Âge sur les marchandises transportées ; droit payé par les marchands pour étaler dans les foires et marchés.
*L'expédition est un service militaire pour le Roi et la défense du territoire.
*La chevauchée est un service militaire dû par le vassal à son seigneur dans les guerres privées.

1- Un des cépages du Berry, le pinaud apparaît le premier dans un acte d'échange de biens comprenant des plantes ou vignes possédées en 1183 par le prieuré de Mennetou-sur-Cher, localité qui dépendait de la province du Berry.

Archives:
- 1175, Hervé de Vierzon, seigneur de Menetou, donne aux religieuses de Menetou le droit de pressoir sur les habitants du dit Menetou.
- 1183, les religieuses de Beaumont demeurant à Menetou s’accordent avec les hommes d’Hervé de Vierzon, seigneur de Menetou, de Monesto, au sujet d’un tènement appelé tenementum Martini de Brolio. 
- 1212, Don par Hervé, seigneur de Vierzon, au couvent de Menetou, de trois places, pour compenser le dommage qu’il avait causé en faisant faire les fossés de sa maison de Menetou.
- 1213, Don par Regnault Petit, chevalier, par-devant Hervé, seigneur de Vierzon, au couvent de Menetou (Moneto), d’un setier de froment et d’un setier de fève de rente.
1224, Guillaume Jodoin, chevalier, renonce à toutes les réclamations qu’il élevait contre la prieure et les religieuses de Menetou, de Monestolio, au sujet du droit de péage au dit lieu.
- 1587 (28 février) Blain Le Loup (futur seigneur), seigneur de Pierre-Brune, demeurant ordinairement à Pierre-Brune et momentanément logé à Paris rue du Foin, paroisse Saint-Séverin : donation à Madeleine de La Vessière, femme d'Edouard de La Catte, écuyer de droits sur la terre de Mennetou-Sur-Cher et d'une somme de 1630 livres tournois.
- 1562 à 1595​, parchemins concernant « Robert de Bazoges Seigneur de Boismaison, Capitaine de Menetou sur Cher et Garde du scel établi aux contrats de la Châtellenie dudit lieu. Baux de terres plantés en vignes, Partage.
Photo
Les Seigneurs de Mennetou sur Cher
1020, Geoffroy de Vierzon.
1025, Arnoul Ier.
1095, Geoffroy II.
1110, Arnoul II.
1142, Geoffroy II.
1144, Hervé Ier.
1192, Guillaume Ier.
1197, Hervé II.
1235, Henri de Seuly.
1233, Guillaume II.
1261, Hervé III.
1284, Geoffroy de Brabant.
1320, Jean de Thouars.
1381, Godemar de Linières.
1410, Jean de Linières, évêque de Viviers.
1451, Drouin de Vaudenay.
1459, Claude de Vaudenay.
1472, Louis, duc d'Orléans.
1490, Gabrielle de Châteauneuf.
1515, Louis Le Loup.
1520, Robert Le Loup.
1540, Robert Le Loup, IIe du nom.
1560, Christophe Le Loup.
1594, Blain Le Loup.
1600, André du Ryau.
1622, François de Cugnac.
1632, Edme de la Châtre.
1656, Louis de la Châtre.
1674, Henri de Senneterre, duc de la Ferté.
1685, Henri, III du nom, duc de la Ferté.
1710, Henri-François, duc de la Ferté.
1742, Marie-Angélique de la Motte-Houdancourt, duchesse de la Ferté.
1742, Françoise de Senneterre, marquise de la Ferté, puis de Boudeville.
1746,Louis-Philippe, marquis de la Ferté.

Photo
Religieuses, Prieures de Mennetou sur Cher 
(liste incomplète)


Il y avait de nombreuses filles issus de la noblesse: d'Orléans de Rère (Theillay), d'Etampes (Valençay, la Ferté-
Imbault), de Besnard (Saint-Loup), de Bonnault (Méry), de Potin, de Fradet.


Abbesses, Prieures, religieuses de Beaumont/Mennetou
Des professions des religieuses tant du couvent de l'abbaye Royale de Beaumont, Orde de Saint Benoit que de celui du Prieuré de Mennetou, membre immédiatement dépendant de l'abbaye, selon l'ordre et le temps de la profession des religieuses de l'un et de l'autre monastère indistinctement, comme ne faisant les deux communes qu'une seule et même maison.
1020 Ercindis, Abbesse.
1045 Phenieia, Abbesse.
1060 Triphonia, Abbesse (décès en 1078).
1119  Aldeburgis, Abbesse.
1150 Aïoordis, Abbesse.
1169 Hermencardis, Abbesse (décès en 1198).
​1200 Aremburgis de Marnez, Abbesse.
1206 Arsenbore, religieuse. 
 Fille de Renaud Meners, chevalier.
1212 Amabilis, Abbesse.
1212/1226 Denise, Prieure (début de la congrégation à perpétuité en 1213).

Archives:
​Acte de fondation du prieuré de Ménetou, par Hervé, seigneur de Vierzon, après entente avec Amabilis, abbesse de Beaumont,
et Denise, prieure de Ménetou, à laquelle fondation il affecte plusieurs dîmes en blé, vin, bestiaux et autres choses.

1213. Transaction entre l’abbesse de Beaumont et la prieure de Mennetou, Philippe des Aises, au sujet de la supériorité
de l’abbaye sur le prieuré.

1234 Jeanne, Abbesse.
1256-1257 Mathildis, Abbesse. Soeur du seigneur de Montbazon.
1261 Cezilla, Abbesse.

1270 Jacqueline, Prieure (Sous l'autorité de Denise Abbesse de Beaumont).
1271 Sanche Prieure (Sous l'autorité de Jeanne Abbesse de Beaumont).
En 1271, un différend s'étant élevé entre Sanche, prieure de Mennetou, et Hervé, seigneur de Vierzon, au sujet de la collation de la vicairie fondée par celui-ci dans sa chapelle de Mennetou, Jean, archevêque de Bourges, pris pour arbitre, décida que la collation faite par le dit Hervé au chapelain de Blanche de Joigny, jadis dame de Vierzon, aurait son plein et entier effet; mais qu'après sa mort la prieure aurait, à son tour, le droit de collation, puis le seigneur de Vierzon et ainsi de suite.
1279-1291 Jeanne de Bremont, Abbesse.
1295 Agnès Viole, Abbesse (décès en 1313).
1313 Marguerite de Rayasse, Abbesse (décès en 1314).
1317 Mathee d'Audigné.
1346 Alix, Abbesse.
1371 Jeanne de Maillé, Abbesse.
? Marie de Launay, Abbesse (décès le 25 juillet 1415).
1385 Agnès de Verneuil, Prieure.

Sceau héraldique (archive) Écu parti : au 1, un lion ; au 2, une émanche de cinq pièces et deux demies, mouvantes du flanc senestresupporté par deux lions, timbré d'un personnage en buste, dans un trilobe à redents.
1410 Projete de Blanchefort, Prieure.
1439 (fragment). Transaction entre la prieure de Mennetou et le sieur François Arthauld, par laquelle ce dernier s’oblige
à payer 5 sous de cens pour tout ce qu’il possède dans la censive de Mennetou.

1415 Lubine d'Alionard, Abbesse (décès 29 décembre 1456).
1456 Isabeau de Ville-Blanche, Abbesse (décès 25 octobre 1469).

1460 Marie de Beaumont, Prieure.
Elle eut beaucoup de difficultés avec le curé de Mennetou, difficultés qui se terminèrent par une transaction ratifiée par Isabeau, Abbesse de Beaumont.
1491 Jeanne Viot, Abbesse ( décès 23 octobre 1501).
1501-1519 Jacquette de Rothais, Abbesse (décès en 1525)
1525 Françoise de Marafin, Abbesse.

1540 Jeanne de la Touche, Prieure.
1547 Jehanne Le Roux, Prieure.
1554 Charlotte de la Trimouille, Abbesse (décès le 25 juillet 1572)

1564 Olive Darrot, Prieure.
Nièce de la précédente; cette année là le prieuré de Menetou adopta la règle de la congrégation réformée de Chezal-Benoit.
Manuscrit:
"faisant renouveller les professions à touttes ses filles selon cette réformation, entre l'an 1533 et 1564, et mettre en commun tout ce
qu'elles avoient en propre du revenu de leurs prieuré. Elle feist construire un grand et beau dortoir, le refectoir, et
autres lieux reguliers. Elle feist faire un grand enclos, parloirs et grilles, pour observer plus étroitement la clôture."

Elle délivra le 26 juin 1586 une quittance de la somme de trente sols due chaque année, à la fête de Saint-Georges, pour la dîme
d'agneaux de la métairie du Perreux. Trois autres quittances des 13 juillet 1621, 30 mai 1623 et 19 août 1624, constatant le versement de pareille somme, sont curieusement écrites en caractères elzéviriens et signées de la main de sœur Renée de Refuge, prieure du prieuré conventuel.

Inventaire de 1599
En présence de M René Gaultier, lieutenant au bailliage de Mennetou, de Jacques Gaultier, procureur au siège dudit
Mennetou, etc.). Donation de vignes à la fabrique et au prieuré de Mennetou et la chapelle de Bonne-Nouvelle par Françoise Goujon, veuve de M. Guillaume Berserolle, avocat au siège royal de Romorantin, procureur du Roi en l'élection et grenier à sel de Romorantin.

1572 Madeleine Babou, de la maison de la Bourdaisière (décès le 17 septembre 1577)
1601 Renée de Refuge, Prieure.
Par résignation de la précédente.
1606 Anne Babou de la Bourdaisière première de ce nom (décès le 13 janvier 1647).
1606. Ordonnance de Madame Anne Babou, abbesse de Beaumont, sur les services à
faire dans son prieuré de Mennetou.

1609 Marie de Beauvilliers, coadjutrice de l'Abbaye de Beaumont est nommée abbesse.
1615 Anne Babou deuxième de ce nom, suite au départ de Marie de Beauvilliers, devient abbesse de Beaumont.
Elle a donné à l'église deux beaux grands reliquaires de chacun 22 marcs d'argent garnis de saintes reliques
et enrichis de diamants et rubis, une petite croix d'or contenant une assez belle particule de la vraie croix de Nostre-Seigneur
très avérée. Elle a de plus fort augmenté toute l'argenterie de l'église, fait refaire et enrichir de belles figures et
peintures l'autel de la chapelle de Nostre-Dame-des-Miracles.
En 1618, elle fut visiter son prieuré de Menetou-sur-Cher, au diocèse de Bourges, comme abbesse et prieure primitive dudit lieu. Elle en sortit accompagnée de la mère priéure dudit prieuré et de cinq autres religieuses qu'elle avoit amenées avec elle en son voyage. L'une desquelles estoit madame Charlotte de Soissons, religieuse de Fontevrault, qui estoit venue par le consentement de madame son abbesse pour changer d'air.

1606 Jeanne Baucheton.
1606 Geneviève Brunet.
1613 Etiennette Serciault.
1613 Jeanne Tillier.

1628 Catherine de Brielle.
1628 Catherine d'Alex.
1628 Françoise Le Mareschal du Mesneuil.
1628 Anne de Foyal.
1628 Marguerite Picault.
1633 Charlotte de Moulins

1632 Gabrielle-Gillier de Puygareau, Prieure (23 religieuses).
1638 Charlotte d'Orléans. Elle y mourut en 1648.
1647 Marie Anne de Cochefillet de Vaucelas, Abbesse.
1650 Anne Desroches.
1650 Claude-Marie Fradel du Lonzat (abbesse de Beaumont en 1672).
1650 Gabrielle Gauvignon.
1652 Catherine de Sully.

1655 Gabrielle-Aimée de Cugnac.
1655 Jeanne-Marie Potin.

1655 Françoise Masson.
Part à Beaumont avec la soeur Claude de Fradel.
1657 Marie Jaupitre, Prieure.
1658 Anne Bidault.
1658 Anne Page et Lucrèce Pages.
1659 Anne Guiard.
1658 Lucrèce Bidault.
1660 Louise Guiard.
1662 Diane-Thérèse d'Orléans.

1667 Marguerite-Angélique d'Orléans, Prieure. Elle y mourut le 27 juin 1712.
Elle fit profession en 1649.
1668 Renée-Françoise de Verthamont, Prieure.
Archives sur son acte de foi:
"Nous allons la voir dans l'exercice de ses fonctions lorsqu'au moment de procéder à l'acte de foi et hommage dû au seigneur de Mennetou, elle assembla ses sœurs le 22 septembre 1668 « au son de la cloche pour fait de chapitre au parloir et grande grille du dit prieuré capitulairement." Religieuse venant du diocèse de Meaux.

En 1668 la communauté comprend:
Claude-Marie de Fradel
Charlotte de Moullains
Anne Desroisiers
Gabrielle Gauvignon
Louise-Marie du Closel
Catherine de Sully
Françoise Masson
Anne d'Estampes*
Gabrielle d'Estampes*
*Filles de Jacques d'Estampes (origine seigneurie de la Ferté-Imbault) et Elisabeth de Vouzy.
Françoise Boutiller
Anne Guyard
Jeanne-Marie de Potin
Louise Guyard
Elisabeth de Besnard
Diane d'Orléans
Gabrielle Boutillier
Madeleine Boutillier
Louise du Closel
1674 Catherine Descuilly.
1677 Anne Anquier dite de Sainte Marthe.
1677 Marie Laigneau dite de Saint François.
1677 Louise-Marie d'Estampes dite Sainte Scholastique.

1684 Marie-Thérèse Bonnault de Mery.
1686 Sylvine Cahu dite de Saint Benoît.
1686 Marie-Anne Garcin dite de Saint Joseph.

1690 Gabrielle de Rochechouart de Mortemar, Abbesse.
1695 Etiennette Cornu.
1695 Marguerite Hanet.
1695 Jeanne-Elisabeth David.
1696 Marie de Ponnard.
1698 Anne Blondeau dite Sainte Dominique.
1698 Catherine de Bonnault.
1698 Marie de Sarton.
1705 Catherine Merceret.
1705 Blanche et Rose de Potin.
1705 Thérèse Normand.
1711 Jeanne Gondreau.
1717 Elisabeth Bourillon.
1718 Catherine de Menou.
1722 Marguerite de Durbois.
1722 Marie Sarazin de la Bretonnière.
1726 Louise de La Chastre
1728 Hélène Descuillay.
1729 Marie Desbans.
1730 Antoinette Ruellé.
1733 Louise-Henriette-Gabrielle-Marie-Françoise de Bourbon, Abbesse (décès le 17 septembre 1772)

1733 De la Grange Trianon, Prieure (28 religieuses).
Le 4 avril 1736, elle écrivait à l'évêque d'Orléans : Monseigneur, suivant ce que M. d'Amonville m'a fait l'honneur de me mander que Votre Grandeur s'était informée à lui s'il est vrai que le prieuré de Menetou soit dans une grande pauvreté tant par le peu de revenus que par les mauvaises années... et par le procès intenté pour le refus que l'on fait de payer les terrages dus par tous ceux de la ville qui les ont payés depuis plus de 600 ans. Ils s'avisent de nous demander les titres qu'ils savent avoir été incendiés comme ceux de l'abbaye de Beaumont. Nous n'avons pas d'autre défense que la possession immémoriale et les lettres de protection des rois... cette mesure va à disperser les religieuses, si on perd le droit de ferrage qui monte par an à 10 muids de grain, ce qui les nourrit toute l'année. Quoiqu'il n'y ait que trois ans que je suis ici prieure, je m'y sens attachée et édifiée par la piété, ne serait-t-il pas bien fâcheux qu'une maison où on sert Dieu avec tant de piété fût détruite.
1735 Françoise de Villoing.
1740 Marie-Anne Joullin.
1746 Françoise le Gras, Prieure.

Elle fit hommage le 22 décembre 1746 du château seigneurial «qui forme actuellement le monastère.
1766 Marie de Clairefontaine.
1766 Marguerite Desavenelle Desfossés, Prieure.
1766 Marie Fallier.
​1766 Thérèse Gomme.
1766 Gabrielle de la Poise, Abbesse.
1766 Anne Villoing.
1766 Catherine Ratoin.
1767 Marie des Avenelles, Prieure.
1775 Marie Anne Thiballier, Prieure.

Elle fit aveu du château en 1775 et son aveu fut reçu le 1er juin. C'est la dernière mention, qu'on retrouve dans les registres de la chambre des comptes de Blois.
 ? Nicole de la Guiche, Abbesse.
1786 Marie-Agnès de Virieu, Abbesse (décès en 1831).

1791
​Le Monastère de Mennetou n'existe plus.


 Certains actes de profession des religieuses:
Sœur Marguerite-Angélique d'Orléans, 19 mars 1649.
Sœur Catherine de Sully, 20 août 1652.
Sœur Anne d'Estampes, 9 juin 1654.
Sœur Gabrielle d'Estampes, 8 août 1661.
Sœur Diane d'Orléans, 16 novembre 1665.
Soeur Renée-Françoise de Verthamont, 22 septembre 1668

Sœur Louise d'Estampes, 24 juin 1680.
Sœur Marie-Louise de la Chastre, 27 novembre, 1724


Photo
Signatures des 23 religieuses du Prieuré de Mennetou sur Cher en 1705. L'acte devant notaire sur le changement de la prieure Marguerite-Angélique Dorléans par René-Françoise de Verthamon. Elle prend possession du couvent de Mennetou officiellement le 29 octobre 1705.


Les bénédictines se consacraient à la prière, sans dédaigner le travail manuel; elles filaient la laine, le lin et
confectionnaient des chapelets. Elles consacraient également leurs temps à l'éducation ses écolières.
​
​Les prieures de Mennetou font hommage jusqu'en 1775 aux seigneurs de Mennetou.

Location

Domus accipere debemus, non proprietatem domus, sed domicilium "
​
Prieuré de Bénédictines du XIIIe siècle

    Demande de contact

envoyer
  • Accueil
  • Monestellum et le Prieuré des Bénédictines
  • Seigneuries et Prieures
  • Abbaye de Beaumont les Tours
  • La cité médievale en photos
  • Sologne
  • Bâtiment classé monument historique
  • Crédits
    • Liens
  • Association Les Médiévales de Mennetou
  • Blogue