Cité Médiévale 8 siècles d'histoire en Sologne Région Centre Val de France, Loir et Cher (41) Mennetou sur Cher
Son ancien monastère et prieuré
En illustration le blason : "D'argent à la fasce d'azur chargée d'un rempart en ruines d'or, maçonné de sable."
Mennetou sur Cher c'est évoquer : Richard cœur de Lion, le Prince Noir, Jeanne d'Arc, Bertrand Duguesclin qui fit flotter la bannière fleur de Lys, Charles IX qui dîna à Mennetou, le Colonel Pierre Denis de La Châtre, Françoise Charlotte, dite Mademoiselle de Mennetou de Saint-Necterre ou Seneterre.
Cette petite ville, avec ses tourelles et sa forte ceinture de murailles qui subsiste encore, a conservé sa physionomie du moyen-âge. Le Prieuré médiéval (1226) de Mennetou sur Cher et les maisons de l'abbaye, dont le réfectoire et la grande salle sans doute surmontée du dortoir, s'appuyaient sur le mur de ronde. Il n'existe plus rien que la construction dite le prieuré, qui touche à la porte Bonne Nouvelle. Le village conserve 3 portes d'entrée de plan carré, 3 tours rondes défensives ainsi que des fragments du mur d'enceinte. Ses rues et ruelles au noms évocateurs (rue des trois rois, d'enfer et de paradis...etc) sont bordées de nombreuses maisons à colombages des XVe et XVIe siècle. Le village possède encore sa grange aux dîmes de style gothique angevin du XIIIe siècle. Les monastères et leurs dépendances ont beaucoup souffert des destructions post-révolutionnaires et peu d’entre eux offrent encore une emprise topographique bien lisible et des bâtiments bien préservés. On peut distinguer deux grandes familles de monastères d’origine médiévale : les abbayes bénédictines et les maisons des ordres fondés.
"L’histoire n'a jamais été mieux étudiée que de nos jours. Des recherches multipliées aux sources originales ont déjà fait reconnaître nombre d'erreurs commises par les anciens auteurs, et il est facile de prévoir que l'avenir ne manquera pas d'éclairer d'un jour nouveau bien des faits qui nous paraissent obscurs. Néanmoins, malgré les patients efforts d'un nombre considérable d'érudits et de sociétés savantes, le progrès ne s'accomplit qu'avec une lenteur désespérante, et l'on peut se demander combien il faudra de siècles pour fouiller nos vieilles archives, en extraire les enseignements du temps passé, et présenter les événements historiques sous leurs véritables couleurs." G. Valois